Le Free-to-Play (ou “F2P”) est de plus en plus présent sur le marché du jeu video. Ce mode de distribution a complètement changé la donne du marché global depuis quelques années. Se basant sur une distribution gratuite du jeu en question, le business model consiste à proposer des améliorations, des items ou des tenues de façon payante. Ainsi, le joueur peut jouer gratuitement aux jeux free-to-play mais aura besoin de payer pour certaines options.
Selon une étude de Hi-Media et Superdata de juin 2016 sur les jeux en ligne Free-to-Play, qui se concentre sur trois axes à savoir les habitudes de jeu, les habitudes d’achats et les moyens de paiement, on peut y voir quelques chiffres clés :
Une étude réalisée en 2015 par l’institut Ipsos MediaCT annonce que près d’un jeu vidéo, acquis dans les douze derniers mois, sur deux faisait l’objet d’une distribution en Free-to-Play. Ce sont d’ailleurs les français qui jouent le plus en Europe avec 51% des français ayant joué à un jeu vidéo durant les douze derniers mois contre 37% des britanniques, 35% d’allemands et 31% des italiens.
Le marché du Free-to-play est donc en hypercroissance depuis quelques années en Europe et en France. Des géants du casual gaming profitent de cette montée en puissance de ce mode de distribution pour adapter leurs offres. C’est le cas par exemple de Big Fish Games, le leader mondial dans la distribution de casual games, qui a fait évoluer son initiative Free-to-Play pour l’année 2013 et accompagner cette croissance, en proposant des jeux F2P sur navigateur ou téléchargement pour PC et Mac à leurs 14 millions de visiteurs par mois.
Avec ses 3 000 jeux déjà disponibles, parmi des genres très variés allant du jeu d’objets cachés au jeu de réflexion en passante par des jeux d’aventures et de réflexion, et convertibles en F2P, Big Fish Games est un acteur majeur de cette croissance du Free-to-Play.
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